















Un des plus célèbres salons de Besançon est celui de Mme la baronne de Watteville. Sa fille, Philomène est l’un des meilleurs partis de la ville. Mais elle cache sous son apparence frêle « un caractère de fer ». Sa mère, elle-même, affirme qu’elle a « plus d’un Belzébuth dans sa peau ». Lors d’un dîner d’apparat chez les Watteville, l’abbé de Grancey annonce l’arrivée dans la ville d’un homme extraordinaire, un avocat aussi brillant que mystérieux…






L’auteur met en scène un jeune trentenaire venant de sa province à Paris pour travailler dans une banque. Sans amis, sans famille, sans loisirs, sans aucune attache, il va observer à travers une fissure dans le mur mitoyen d’une chambre de pension où il loge, ses voisins pour pénétrer dans leur intimité…



Un crime d’amour est une véritable étude de l’adultère, puisque l’écrivain étudie un mal intime et son contexte social en traitant le thème de la dépravation d’une honnête femme par son amant qui, lui, est un sceptique de l’amour. Ce roman d’introspection, écrit par un analyste des désordres intérieurs, à la suite de Cruelle énigme (1885) qui traite du même sujet, s’interroge sur les passions humaines.